La culture est 
un ensemble de savoirs, de pratiques et de traces qui forment l’identité des communautés et des personnes qui s’y réfèrent. Elle est donc faite d’une pluralité de cultures qui fondent la diversité du monde. Elle est totalement associée à la notion de droits culturels, c’est-à-dire au respect de l’identité de chaque membre de la communauté humaine, aux droits dont chacun est pleinement titulaire et qui se déclinent dans l’expérience vécue du monde par chacun et par les groupes sociaux. La reconnaissance des cultures est, en ce sens, un enjeu démocratique de premier plan. Les manifestations des cultures sont diverses, matérielles et immatérielles, elles témoignent de leurs richesses et de leur contribution à l’humanisation de l’être humain.
Fondé sur ces mêmes principes humanistes, le travail social ne peut faire l’impasse sur les réalités culturelles et les droits qui y sont indéfectiblement attachés (Cf. question en vrac n°5). D’autant que le travail social, du fait de la grande pluralité des publics qu’il accompagne et des situations qu’il prend en compte est quotidiennement confronté aux écarts existant entre les cultures. Il est particulièrement sensible aux hiérarchies culturelles qui s’imposent et qui tendent à reléguer les cultures dites minoritaires.
Ainsi, le travail social n’est pas seulement invité à prendre en compte les cultures et leurs manifestations, il est convoqué à œuvrer à la reconnaissance de toutes les cultures considérées comme d’irremplaçables contributions au bien commun et par là promouvoir le respect de chacun.
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