Introduction
L’engagement des élus associatifs apparaît comme une condition essentielle à la survie des associations de solidarité. En effet, menacées de n’être plus que de simples instruments de la mise en œuvre des politiques sociales, c’est la raison d’être des associations qui est interrogée.
Si leur place dans les dispositifs du travail social résulte d’une réalité historique – elles furent à l’origine de la plupart des créations des établissements et services –, qu’est-ce qui justifierait aujourd’hui qu’elles soient encore les vecteurs des solidarités dans les territoires ?
Sans prétendre répondre complètement à cette question, je vous soumets une analyse qui, partant des dérives constatées dans l’évolution du secteur, tentera d’identifier trois des défis qui se posent aux associations de solidarité avant d’envisager ce que ces défis supposent pour la gouvernance des associations.
- Quelles dérives des associations de solidarité ?
La période dite des « trente glorieuses » a connu trois mouvements simultanés qui ont contribué à configurer les associations de solidarité telles que nous les connaissons aujourd’hui :
- Une montée en puissance de l’offre sociale et médico-sociale par la création importante d’établissements et de services pour répondre aux besoins éducatifs et sociaux.
- Un début d’organisation du secteur avec des instruments de planification et des financements de plus en plus importants par l’État des activités sociales essentiellement portées par des associations.
- Une professionnalisation des métiers avec la structuration de l’offre de formation, l’instauration de diplômes spécifiques et la mise en place de conventions collectives.
Je propose de reprendre ces trois éléments pour analyser la situation des associations de solidarité.
- Un mouvement de professionnalisation du travail social
Les diplômes d’État « canoniques » qui ont organisé le secteur ont promu des pratiques qui s’affranchissaient de la « bonne volonté » ou de la « vocation » pour être référées à des théories documentées et argumentées[1]. La qualification devenait ainsi le premier critère de la qualité des activités déployées dans l’accompagnement social des personnes.
Mais ce mouvement de professionnalisation a un revers. En affirmant la place centrale des professionnels, les bénéficiaires des actions se sont trouvés relégués au second plan. La technicisation des métiers a laissé les personnes concernées à la périphérie des espaces de travail. Ils n’ont pas été intégrés aux lieux de décisions qui les concernent. L’usager, malgré les mesures correctives de la loi 2002-2 a été maintenu à la porte des réunions de synthèse[2].
Cette hégémonie de la logique professionnelle a déterminé le profil des associations de solidarité. Celles-ci ont perdu leur dimension citoyenne – des citoyens réunis pour une cause – au profit d’une fonction d’employeur[3].
- Une disciplinarisation par le financement
Le « prix de journée », symbole des années qui ont suivi les grandes lois de 1975 (handicap et institutions sociales et médico-sociales) a permis de sécuriser les activités en leur garantissant des ressources plus stables assurées par l’État. Si les formes d’allocation de ressources ont évolué dans le temps (subvention, budget global, contrats pluriannuels, état provisionnel des recettes et dépenses…) le principe selon lequel c’est l’État qui doit financer la solidarité nationale par l’impôt est resté dominant, malgré les limites et fragilités que connait actuellement le modèle économique des établissements et services[4].
Mais ce financement descendant, dépendant des choix nationaux, régionaux ou départementaux en matière de politiques sociales et de priorités politiques a incidemment soumis les associations à cette seule manne financière. Progressivement, les associations ont accepté de placer leurs projets sous la dépendance des ressources publiques qui leur sont attribuées[5].
Le principe « on ne mord pas la main qui vous nourrit » a ainsi, dans des proportions différentes selon les organisations, réduit les marges de manœuvre et réduit les projets associatifs à la part finançable de ce qu’il est souhaitable de faire[6].
Cette dépendance budgétaire a déterminé le profil des associations de solidarité. Elles ont perdu la part d’initiative qui les caractérisait initialement au profit d’une mise en œuvre des politiques publiques.
- Une instrumentalisation
Au cours du temps, les instruments de pilotage du secteur social et médico-social se sont étoffés[7]. La panoplie des référentiels, procédures, dispositifs techniques, mécanismes de gestion, recommandations, etc. est devenue pléthorique. Cette instrumentation de l’action a permis d’améliorer sa pertinence, son efficience et son efficacité.
Mais l’instrumentation a masqué une instrumentalisation[8]. C’est-à-dire que la profusion des outils de gestion, ce « gouvernement à distance »[9] des associations a considérablement réduit la marge d’autonomie des associations. Leur fonctionnement se trouve de plus en plus contraint par des normes imposées et, surtout, de plus en plus standardisées.
Cette hégémonie de ce qu’il convient d’appeler une rationalité instrumentale a pour effet de réduire l’ambition associative au rang de simple instrument mettant en œuvre les politiques sociales dont elles sont investies. Nous sommes ainsi passés d’une mission déléguée à une organisation jouissant d’une autonomie à une application stricte d’orientations qui n’appartiennent plus aux associations de solidarité[10].
- Quels défis pour l’avenir des associations de solidarité ?
Pour répondre aux trois dérives que nous venons d’identifier, je soumets trois défis que pourraient travailler les associations de solidarité, au niveau des pratiques professionnelles, au niveau du modèle socio-économique et par le réinvestissement de la fonction politique de ces associations.
- Repolitiser la signification des pratiques professionnelles
Le processus de professionnalisation des métiers du social, entraînant une technicisation des pratiques, a érodé le sens de la relation entre intervenants et bénéficiaires. En effet, le travail avec et pour autrui se différencie :
- D’une part du modèle de la relation marchande qui met en lien un offreur de service et un « client » sur la base d’un contrat commercial ;
- D’autre part de la relation communautaire qui se situe entre pairs sur la base d’une solidarité de situation.
Le travail social suppose une différenciation des acteurs en situant :
- Un intervenant dont la légitimité provient de la mission reçue des autorités publiques au nom de la solidarité nationale ;
- Et un bénéficiaire qui connaît une situation problématique sollicitant un accompagnement[11].
La rencontre entre ces deux parties-prenantes de l’action suppose à la fois une distinction des places et des rôles et une similitude qui permet la construction d’une alliance[12]. C’est cette alliance qui permet de mettre en mouvement deux niveaux d’expertise : l’expertise technique du professionnel et l’expertise issue de l’expérience de la personne concernée.
Cette alliance revêt une dimension politique car elle est fondée sur la reconnaissance réciproque. La reconnaissance est au fondement de la cohésion sociale qui est à ravauder en permanence et qui constitue le cœur du travail social[13]. Autrement dit, les pratiques professionnelles se trouvent investies d’une dimension politique par les significations qu’elles portent dans les enjeux du « faire société »[14].
- Réfléchir au modèle socio-économique des associations de solidarité
Le financement des associations, outre ses vertus, a instrumentalisé les associations.
Ce fut une libération pour les associations de solidarité de sécuriser leurs ressources pour financer leurs activités. Cette évolution les a affranchies des recherches de fonds qui pouvaient maintenir des pratiques charitables ou de philanthropie. En mobilisant les finances publiques, elles ont contribué à mettre la solidarité au centre de l’ambition républicaine et à convoquer la responsabilité de l’État en lieu et place de généreux donateurs privés[15].
Le problème est peut-être que toutes les ressources des associations se sont limitées aux financements publics, créant une dépendance des projets associatifs aux pouvoirs publics. Ce sont principalement deux fonctions des associations qui ont à souffrir de cette situation :
- D’une part, la fonction tribunitienne des associations, fonction militante de plaidoyer dans le débat démocratique[16]: En effet, le financement de cette activité ne doit-il pas relever de l’engagement des militants, c’est-à-dire des cotisations où activités autonomes de financement ?
- D’autre part, l’innovation, le développement d’activités nouvelles, la création de nouvelles réponses[17]: En effet, le dispositif des appels à projets a considérablement réduit la marge d’initiative des associations qui voient leurs activités limitées aux cadres imposés par les cahiers des charges des administrations. La fonction « recherche et développement » ne suppose-t-elle pas de trouver d’autres sources de financement ?
L’enjeu, pour retrouver une certaine indépendance, serait de réfléchir à une hybridation des ressources[18]. Pour ce faire, il s’agit de promouvoir une autre conception des échanges économiques. La pensée dominante ne valorise que l’économie de marché, exclusivement monétaire. Ainsi, l’activité des associations de solidarité n’est comprise et interprétée qu’à travers le filtre de la seule dimension budgétaire, de leur poids financier dans le jeu concurrentiel.
La réalité économique est bien plus que cela. Elle doit intégrer deux autres dimensions que sont les redistributions et la réciprocité. Ces activités ne relèvent pas du marché et constituent l’essentiel de l’activité associative[19].
C’est la responsabilité des associations de solidarité de repenser leur modèle socio-économique sur les fondements de cette économie substantiviste pensée par Karl Polanyi[20].
- Occuper une fonction politique
La réduction instrumentale des associations de solidarité n’est pas acceptable si elles entendent porter un projet qui dépasse la simple mise en œuvre des politiques sociales à leur échelle[21].
Il est urgent que celles-ci occupent l’espace public sur toutes les questions sociales. Cela revient à affirmer haut et fort que les questions sociales ne sont pas de simples questions techniques. Interrogeant le vivre ensemble dans toutes ses dimensions, les questions sociales sont avant tout des questions politiques.
Cela suppose donc que les associations de solidarité ne confondent pas les deux niveaux auxquels elles doivent se situer. Au plan opérationnel, il s’agit du niveau technique de mise en œuvre des politiques de solidarité. Mais ce niveau ne doit pas être séparé du niveau politique des questions de société.
Nous pouvons comparer l’association de solidarité à une maison. Le rez-de-chaussée représente son organisation technique. Il s’agit de la dimension entrepreneuriale commune à de nombreuses organisations de travail. Le premier étage représente la mission sociale de l’association. Ces deux niveaux relèvent de techniques qui peuvent (doivent) être déléguées à des professionnels. Mais la maison associative a besoin d’un toit. C’est sa dimension politique. Sans toit, elle prend l’eau. Sans dimension politique, elle n’est plus qu’un outil à disposition des pouvoirs publiques[22].
- Qu’est-ce que cela suppose pour la gouvernance des associations de solidarité ?
Nous venons d’entrevoir que les associations de solidarité doivent redonner tout le sens politique que contiennent les pratiques de leurs professionnels, qu’elles doivent repenser leur modèle socio-économique sur la base d’une hybridation de toutes les dimensions économiques qui la constituent et, enfin, qu’elles doivent remettre à la base de leur projet leur dimension politique et démocratique[23].
Qu’est-ce que cela suppose pour la gouvernance de ces organisations très particulières que sont les associations de solidarité ? Je propose ici trois pistes pour les trois domaines identifiés concernant le rapport entre technique et politique, la légitimité de la forme associative et leur responsabilité à être résolument des organisations politiques.
- Clarifier le rapport entre technique et politique
Le premier rôle de la gouvernance, c’est de tenir le cap, de fixer les orientations, de définir le point de fuite à l’horizon qui donne une perspective aux pratiques. Ces missions de la gouvernance semblent suffisamment consistantes pour refuser que la gouvernance ne se disperse dans des activités subalternes. Les enjeux qui environnent le travail social sont trop importants pour se laisser distraire[24].
Pour le dire un peu brutalement, les administrateurs ont autre chose à faire que de s’occuper de la gestion des ressources humaines, des comptes administratifs ou des budgets prévisionnels. S’ils doivent porter le projet politique, ils ne doivent pas être encombrés de tâches qui peuvent être assurées par d’autres, déléguées à des techniciens.
Nous touchons là l’articulation complexe du politique et du technique dans la vie des associations. Reprenons l’image des niveaux de l’édifice associatif. Le « toit politique » n’a pas de raison d’exister sans les étages sociotechniques qu’il protège et qui lui confèrent sa raison d’être. Autrement dit, les associations de solidarité ne sont pas que des organisations politiques, à la différence d’un syndicat, d’un parti ou d’une structure revendicative. Ce qui donne tout son sens à la dimension politique des associations de solidarité, c’est que celle-ci se matérialise dans une pratique de terrain. C’est ce qui donne tout son poids à la parole des associations, une parole incarnée dans un faire, un plaidoyer fondé sur une expérience réelle. Mais dans l’autre sens, nous l’avons vu, l’étage technique ne peut résister aux vicissitudes du climat sans un toit pour le protéger, sans être chapeauté par un projet politique. En ce sens, nous pouvons affirmer que technique et politique sont constitutifs l’un de l’autre[25].
Cette clarification permet de mieux situer les places et les rôles. Pour préserver leur fonction éminemment politique – et pas politicienne redisons-le – les administrateurs délèguent les fonctions techniques à des salariés qui sont plus compétents qu’eux pour les assumer. Non pas que les administrateurs soient incompétents mais parce que leur présence dans un conseil d’administration ne repose pas d’abord sur une expertise mais sur leur engagement de citoyens dans une certaine conception de la société au nom des principes d’égalité, de fraternité et de liberté[26]. Ainsi, ayant délégué les fonctions ressources humaines, gestion financière, mise en œuvre des projets, ils n’ont plus à s’en occuper, juste à se doter d’indicateurs pertinents (et non- chronophages) pour vérifier que leurs orientations politiques sont bien tenues. Nous réalisons le temps libéré alors pour les fonctions politiques si les conseils d’administration ne sont plus encombrés, voire envahis, de toutes ces tâches de gestion[27].
- Assumer la légitimité du fait associatif
Il revient donc aux administrateurs d’assumer pleinement le fait associatif. Cette affirmation prend un tour particulier à un moment où nous entendons plusieurs interrogations sur le bien-fondé du modèle associatif pour gérer des activités sociales essentiellement financées par des subsides publics et, surtout, du fait de la difficulté des associations à renouveler leurs instances de gouvernance. La critique régulièrement formulée porte sur le fait que nombreuses sont les associations dont le nombre d’adhérents se limite aux membres de leur conseil d’administration. Sont alors évoqués les modèles coopératifs, notamment les Sociétés Coopératives d’Intérêt Collectif (SCIC). Le seul défaut, à mon avis, de ces alternatives, c’est que ces formes juridiques ne sont pas des associations !
L’association n’est pas d’abord à mes yeux une personne morale, elle est d’abord un projet, et, nous l’avons dit, un projet de nature éminemment politique, c’est-à-dire un projet qui inscrit des citoyens dans le débat démocratique. L’association, ce sont des personnes qui décident d’agir et n’ont d’autre but que de conduire une intervention sociale parce qu’ils n’acceptent pas un ordre social qui laisse sur le bord du chemin des personnes en situation de vulnérabilité[28]. Ce fondement politique de l’association est irremplaçable. Il est même, en ces temps difficiles, une réponse à toutes les dérives et déchirements du lien social[29].
L’association est également irremplaçable parce qu’elle est la seule structure de l’économie sociale et solidaire non-lucrative. Ce point n’est pas un détail car la forme juridique de l’association fait qu’elle ne peut redistribuer aucun bénéfice et, surtout, que personne n’en est propriétaire[30]. Pas même les pouvoirs publics, même s’ils financent la quasi-totalité des activités. L’association est un acteur social au sens que donne Alain Touraine à ce concept[31]. Le simple fait de son existence dans le paysage de l’action sociale française[32] permet d’interroger les normes que tente de nous imposer l’idéologie et le système dominants[33]. Il s’agit donc d’occuper pleinement la fonction tribunitienne des associations de solidarité telle que la défend l’Uniopss[34].
- Être « politique » (conclusion)
Finalement, et pour conclure, la légitimité du modèle associatif et le rôle qu’ont à y jouer les administrateurs se résument parfaitement dans la dimension politique du projet.
Pour éclairer les différentes facettes de cette idée que j’ai abordées dans cet exposé, je voudrais reprendre la conclusion de l’ouvrage du Collectif des Associations Citoyennes (CAC)[35] qui plaide pour un « associationnisme du XXIe siècle en identifiant six défis majeurs qui se posent aux associations :
- « Le premier défi est celui de la transmission et de la réinvention d’un imaginaire renouvelé de la solidarité démocratique. » (p.180)
- Le deuxième défi nous invite à porter une exigence de cohérence entre les valeurs et les principes d’action.
- Ensuite, les associations doivent développer une autre manière d’aborder l’économie associative. « La monnaie, la terre et le travail, comme d’ailleurs la connaissance et la santé, ne sauraient être des marchandises. » (p.182)
- « Cela nous amène à un quatrième défi, la relation entre associations et action publique. » (p.183) Il faut substituer la confiance à la défiance[36]!
- Mais la crédibilité associative suppose une réelle « inter-coopération au sein de l’économie sociale et solidaire » (p.185). Ce point me paraît essentiel alors que nos associations se sont laissé faire dans des mises en concurrence introduites par la logique mortifère des appels à projets.
- Enfin, je me permets d’insister en relayant de larges extraits du sixième défi identifié par le CAC. Il s’agit du rapport de force à créer dans le contexte difficile que nous connaissons[37]. Celui-ci « n’est pas qu’une question de volume d’activité. L’ESS n’a pas à être obsédée par l’impératif de changement d’échelle, comme si la croissance de sa taille était le seul moyen d’augmenter son influence. » (p.186). Le CAC suggère plutôt de bien choisir ses armes. C’est parce que David a bien choisi sa fronde qu’il pu vaincre Goliath. « Et à défaut de fronde, parfois, un grain de sable suffit à enrayer la machine. Ce qui est en jeu ici, c’est l’ingéniosité consistant à relier analyses globales et solutions pragmatiques » (Ibid.).
Ne sommes-nous pas, avec cette conclusion, au cœur de la stratégie qu’il revient aux administrateurs des associations de solidarité de développer pour assurer un avenir à notre solidarité nationale.
Si les associations ne le font pas, qui le fera ?
[1] Chopart J-N. (2000), Les mutations du travail social, dynamiques d’un champ professionnel, Paris, Dunod.
[2] Janvier R. & Matho Y. (2011), Comprendre la participation des usagers dans les organisations sociales et médico-sociales, Paris, Dunod.
[3] Chognot C. (2020, Le sens de l’action dans les associations, Toulouse, Érès.
[4] Coler P., Henry M-C., Laville J-L., Rouby G. (2021), Quel monde associatif demain ? Toulouse, Érès.
[5] Laville J-L. & Salmon A. (2015), Associations et action publique, Paris, Desclée De Brouwer.
[6] Eynaud P. & Franca Filho G-C (2019), Solidarité et organisation : penser une autre gestion, Toulouse, Érès.
[7] Halpern C., Lascoumes P., Le Galès P. (2014), L’instrumentation de l’action publique, Paris, Presses de SciencesPo.
[8] Lafore R. sous la direction de (2010), Faire société, les associations de solidarité par temps de crise, Paris, Dunod.
[9] Lascoumes P. & Le Galès P. (sous la direction de) (2004), Gouverner par les instruments, Paris, Presses de SciencesPo.
[10] Lafore R. sous la direction de (2016), Refonder les solidarités, les associations au cœur de la protection sociale, Paris, Dunod.
[11] Chauvière M., Godbout J-T. sous la direction de (1992), Les usagers entre marché et citoyenneté, Paris, L’Harmattan.
[12] Janvier R. (2025), « Contre la dictature de l’urgence, plaidoyer pour une nouvelle alliance entre professionnels et usagers », in Cahiers de l’Actif, n°588/591, De l’urgence du quotidien à l’urgence de l’essentiel dans l’accompagnement des équipes et des bénéficiaires, Mai/Août 2025.
[13] Honnet A. (2010), La lutte pour la reconnaissance, Paris, Le Cerf.
[14] Lafore R. (2010), Op.Cit.
[15] Bauduret J-F. (2013), De l’esprit des lois à la transformation des pratiques, Paris, Dunod.
[16] Priou J. (2007), Les nouveaux enjeux des politiques d’action sociale et médico-sociale, projet de vie et participation sociale, Paris, Dunod.
[17] Les cahiers de l’Uniopss (2021), Les associations réinventent l’innovation, Paris, Uniopss.
[18] Halpern G. (2019), Tous centaures ! Éloge de l’hybridation, Paris, Le Pommier.
[19] Renault-Tinacci M. sous la direction de (2021), Les modèles socio-économiques des associations : spécificités et approches plurielles, Paris, La Documentation française.
[20] Laville J-L. & Sainsolieu R. (2013), L’association, sociologie et économie, Paris, Fayard/Pluriel.
[21] CAF de Seine-Maritime (2025), Comprendre les impacts du travail social sur les familles, Nîmes, Champ Social.
[22] Haeringer J. & Traversaz F. (2002), Conduire le changement dans les associations d’action sociale et médico-sociale, Paris, Dunod.
[23] Haeringer J. (2008), La démocratie, un enjeu pour les associations d’action sociale, Paris, Desclée De Brower.
[24] Boucher M. sous la direction de (2022), Où va le travail social ? Contrôle, activation et émancipation, Nîmes, Champ Social. Savignat P. (2012), L’action sociale a-t-elle encore un avenir ? Paris, Dunod.
[25] Janvier R., Lavoué J., Jézéquel M. (2013), Transformer l’action sociale avec les associations, Paris, Desclée De Brower.
[26] Sanchez J-L. (2013), La promesse de l’autre, Paris, Les Liens qui Libèrent.
[27] Chauvière M. (2007), Trop de gestion tue le social, Essai sur une discrète chalandisation, Paris, La Découverte.
[28] Gardou C. (2012), La société inclusive, parlons-en ! Toulouse, Érès.
[29] Laville J-L. (2019), Réinventer l’association face à la société du mépris, Paris, Desclée De Brower.
[30] C’est la raison pour laquelle le groupe Ouest-France, pour éviter de se faire racheter par un consortium de presse et pour conserver son indépendance tout en restant fidèle à ses idéaux a placé, en 1990, toutes ses filiales sous le chapeau d’une association : l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste (ASPDH).
[31] Touraine A. (1973), Production de la société, Paris, Le Seuil.
[32] Lafore R. (2024), L’action sociale en France, Paris, Presses de SciencePo.
[33] Afchain J. (1997), Les associations d’action sociale, outils d’analyse et d’intervention, Paris, Dunod.
[34] Projet politique et stratégique 2024-2030, « Résolument humains ! », UNIOPSS.
[35] Quel monde associatif demain ? Op.Cit.
[36] Oberttelli P. & Wittorsky R. sous la direction (2023), La confiance, nouvel horizon social ? Nîmes, Champ Social.
[37] Santé financière des associations, enquête, octobre 2025, Le Mouvement Associatif : https://lemouvementassociatif.org/sante-financiere-des-associations-plus-quune-alerte-une-urgence/

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