L’alliance au service du pouvoir d’agir des personnes

par | Nov 27, 2025 | Articles, Droit des usagers, Pédagogie, Education | 0 commentaires

Introduction

Pour commencer, opérons un passage par des définitions :

L’autodétermination, selon la Haute Autorité de Santé, « C’est exercer le droit propre à chaque individu de gouverner sa vie sans influence externe indue et à la juste mesure de ses capacités.[1] »

Le pouvoir d’agir, selon Yann Le Bossé : « se réfère à la capacité concrète des personnes (individuellement ou collectivement) d’exercer un plus grand contrôle sur ce qui est important pour elles, leurs proches ou la collectivité à laquelle elles s’identifient.[2] »

Exercer son droit à gouverner sa vie d’un côté, exercer un contrôle sur ce qui est important (pour soi et pour le collectif) de l’autre, ces deux concepts portent donc la même idée : permettre aux personnes de prendre ou reprendre main sur leur destin. Si nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette perspective pour le travail avec et pour autrui, la question se pose – telle que l’indique le titre de ce colloque – quant à la manière de faire. Qu’est-ce que l’émancipation de la capacité d’action des usagers suppose de transformations des postures et pratiques professionnelles ?

Je ne prétends pas répondre à cette question difficile, simplement proposer quelques pistes de réflexion autour du concept d’alliance. Je suggère qu’en créant les conditions d’une alliance entre professionnels et personnes concernées, nous serions en mesure de développer un « agir ensemble » qui fonde le principe des solidarités.

D’emblée, cette hypothèse repose sur le postulat que l’autodétermination et le pouvoir d’agir sont des principes de solidarité avant d’être une méthode individuelle.

  1. Faire alliance ?

Développer une position[3] et des pratiques professionnelles au service du pouvoir d’agir et de l’autodétermination des personnes accueillies ou accompagnées suppose de penser autrement le lien qui unit les travailleurs sociaux à celles-ci. Je formule l’hypothèse qu’il pourrait s’agit d’une nouvelle alliance[4] à construire…

  • S’associer sur des intérêts communs

Faire alliance, c’est s’associer autour d’un intérêt commun.

Cette idée ne suppose pas que les parties alliées n’aient que des intérêts identiques. Il peut y avoir alliance alors que des intérêts divergents existent entre elles. Autrement dit, l’alliance ne recouvre pas toute la surface de l’action. Elle concerne des points précis de celle-ci ce qui n’occulte pas les spécificités de chacun.

Pour faire alliance, il faut donc être en mesure de distinguer les différences de points de vue pour mettre en lumière ce qui fait commun, les intérêts que les parties prenantes décident de défendre ensemble.

Entre les personnes accueillies ou accompagnées et les intervenants sociaux, il y a des intérêts divergents qui ne doivent pas masquer la possibilité d’intérêts communs à défendre ensemble.

Il y a divergence quand nous avons d’un côté des personnes en situation de vulnérabilité qui ont besoin d’accompagnement et de soutien et de l’autre des acteurs investis de la mission d’apporter leur aide. Il y a divergence quand les uns demandent ou subissent une assistance alors que les autres sont payés pour accompagner. Il y a divergence quand des personnes ne disposent pas des savoirs, compétences ou ressources pour palier à leurs difficultés et que d’autres ont la connaissance, le savoir-faire, les capacités à apporter des solutions.

Il est important de cerner ces différences majeures qui sont également le ressort du travail social en mettant les compétences des uns à la disposition des difficultés des autres. Mais il est également important de ne pas en rester à ce niveau de constats.

Ce qui rend l’accompagnement possible, c’est qu’un lien se crée entre intervenant et bénéficiaire. Celui-ci n’est sans doute pas assez visible, pas suffisamment explicité alors qu’il est, de fait, au cœur de l’action. Ce lien repose sur un intérêt commun qui se dévoile au cours de l’accompagnement.

L’intérêt commun, c’est la volonté partagée de trouver une issue à la situation, de résoudre le problème, de remédier à la vulnérabilité. Si les chemins pour parvenir au résultat peuvent diverger, l’objectif reste commun.

Ce commun est le fondement d’une alliance possible. L’alliance devient alors une sorte de contrat qui associe les acteurs afin de rendre possible la négociation sur les moyens à mobiliser. Mais l’alliance dépasse le cadre strict d’une contractualisation car elle porte sur un intérêt commun avant de conclure des objectifs opérationnels. Pour le dire autrement, l’alliance précède tout contrat d’objectifs qui opérationnaliserait, en situation, un ou des intérêts communs.

Prenons un exemple. Quand une plate-forme de service médico-sociale rencontre les parents d’un enfant en situation de handicap orienté par la MDPH[5], intervenants et famille partagent le même objectif : définir les modalités de l’accompagnement le plus adapté à la situation de l’enfant. Un débat peut s’ouvrir sur ces dernières. Les parents peuvent réclamer un traitement le plus proche possible du droit commun (inclusion scolaire, demi-pension…). L’équipe médico-sociale, au vu de la situation, peut défendre une prise en charge différente (unité d’enseignement interne à l’établissement, internat…). Ces divergences de moyens à mobiliser peuvent compliquer la construction du projet personnalisé de l’enfant. L’alliance pose au premier plan de la relation la définition de l’objectif commun qui associe étroitement les parties prenantes : assurer le bon développement de l’enfant. C’est-à-dire, la reconnaissance de chacun des alliés, l’engagement réciproque de la responsabilité des uns et des autres, la définition du périmètre d’action concerné (toute la vie de l’enfant ne relève pas de l’institution), les indicateurs mobilisés pour évaluer l’évolution de la situation, mais surtout, la construction d’une complicité entre les acteurs, d’une intelligence partagée de la situation, d’une connivence par ce regard bienveillant porté sur l’enfant. Ces éléments constituent un socle commun, humaniste, à partir duquel peuvent se négocier les modalités opérationnelles de l’accompagnement.

  • Une nouvelle alliance pour refonder les positionnements professionnels

Pour résumer, la nouvelle alliance qui se dessine ici suppose préalablement d’identifier les écarts de positions, d’intérêts, d’objectifs qui séparent intervenants et bénéficiaires afin de rendre possible l’identification d’un ou plusieurs intérêts communs qui se placent en surplomb de la relation, qui lui donnent sens, qui l’humanisent, qui ouvrent une perspective pour un accompagnement dans la reconnaissance réciproque.

Cette perspective n’est pas une simple tactique visant à rendre possible le travail avec et pour autrui. Il s’agit d’un bouleversement paradigmatique qui refonde autrement les positionnements professionnels au service du pouvoir d’agir des personnes concernées.

Traditionnellement, le travail social plaçait l’intervenant au soutien de la personne. Cela nous donne quatre positions que l’on peut imager ainsi :

  • La brouette : on pousse la personne devant soi pour la faire avancer ;
  • Le sac à dos : on porte la personne sur son dos ;
  • La remorque : on tire la personne derrière soi ;
  • La cordée : on attache la personne pour lui montrer le chemin à suivre et sécuriser sa progression.

L’alliance proposée ici remet en cause toutes ces positions. L’image qui correspondrait à cette nouvelle orientation serait peut-être celle des randonneurs. Accompagnant et accompagné marchent ensemble sur le chemin. L’un ne trace pas la route pour l’autre : ils négocient ensemble la meilleure voie pour atteindre l’étape. L’un ne donne pas le rythme de marche à l’autre : ils marchent l’amble, d’un même pas. L’un ne progresse pas devant l’autre : ils cheminent côte à côte.

Reprenons notre exemple. L’alliance construite en amont de la définition des moyens à mobiliser pour l’enfant en situation de handicap modifie la donne. Il n’y a plus d’un côté une équipe pluridisciplinaire capable de définir un projet pour des parents qui n’ont d’autre solution que de l’accepter. Il y a des partenaires, engagés à parité pour mettre en œuvre un projet commun. Les divergences sur cette mise en œuvre n’apparaissent plus comme des freins mais comme le moyen de mieux garantir la réussite, d’améliorer le projet.

  1. Agir ensemble ?

L’alliance à créer met un terme à l’idée que l’intervenant agit pour l’usager ou même que l’intervenant pousse l’usager à agir pour lui-même (empowerment). L’alliance implique un « agir ensemble ».

  • Faire ensemble malgré l’asymétrie

Mais agir ensemble suppose préalablement de mettre à jour un élément essentiel de la relation entre intervenant et usager. Celle-ci est marquée par une réelle asymétrie des places et des rôles. Et il serait contre-productif de faire comme si de rien n’était.

Là encore, le principe d’alliance vise à permettre un agir ensemble tout en prenant en compte cette asymétrie relationnelle. Nous touchons là, me semble-t-il, un problème central du développement du pouvoir d’agir. En effet, si le travailleur social veut développer le pouvoir d’agir de l’autre, il le convoque à une place d’acteur ce qui semble très louable. Cependant, le simple fait de convoquer l’usager à une place est une manière de se situer en supériorité, de prendre le pouvoir sur lui, même si c’est pour son bien. Pour illustrer ce problème, j’aime à citer ce slogan de mai 1968 qui ornait les murs de la Sorbonne à Paris : « Ne me libère pas je m’en charge ! ». En effet, toute libération suppose un sujet qui se libère et non pas un intervenant qui le libère. Il en est de même pour le pouvoir d’agir ou l’autodétermination. Personne d’autre que le sujet ne peut faire à sa place, ni même le désirer à sa place.

Ainsi, la perspective ouverte par une stratégie d’alliance passe par la reconnaissance inconditionnelle des capacités de la personne concernée. Ces capacités sont aussi marquées par des limites, par des « capabilités » plus ou moins entravées et en tenir compte permet de cerner sur quels éléments l’alliance va se déployer. L’alliance n’est pas une aliénation. Elle est un compagnonnage comme évoqué avec la figure des randonneurs – compagnon vient de cum, « avec », et panis, « pain » celui avec lequel on partage le pain. Partager le pain entre intervenant et bénéficiaire suppose une réelle proximité relationnelle.

Prenons un exemple. La représentation que l’opinion publique se fait des ESAT[6], est qu’il s’agit de lieux qui donnent du travail à des personnes handicapées. L’adaptation de la production aux difficultés des personnes véhicule pour le commun des mortels une image dégradée de la notion de travail, laissant penser qu’il s’agit plutôt d’une activité, en deçà de ce que serait un « vrai travail ». Quand on donne la parole à des travailleurs handicapés, la réalité s’éclaire très différemment. La manière dont ils pensent l’organisation de l’atelier (quand ils sont associés à cette réflexion), la conception qu’ils ont de leur profession fait dire à certains : « Le milieu ordinaire de travail devrait venir prendre modèle sur ce que nous faisons, dans notre capacité à nous adapter à chaque travailleur. » Germe alors l’idée de « duo-days » inversé.

  • Un nouvel agir pour refonder les pratiques professionnelles

Cet « agir ensemble », tel que je viens d’en esquisser un profil possible, n’est donc pas un « faire pour », ni un « faire avec », ni même un « faire ensemble ». Il s’agit d’action, pas de faire. C’est cette distinction que fait Hanna Arendt : « … l’homme n’est jamais exclusivement homo faber, (…) même le fabricateur demeure en même temps un être agissant, qui déclenche des processus où qu’il aille et quoi qu’il fasse.[7] »

Agir est un acte qui ne vise pas seulement à corriger un problème mais qui porte en lui une transformation de la situation sur le moment et à long terme. Cette transformation résulte à la fois de la capacité des alliés à faire ensemble mais également, et peut-être surtout, de ce qui s’invente en marchant sur une voie qui n’est pas tracée d’avance.

Cette perspective bouleverse les pratiques professionnelles. Ce ne sont pas les compétences classiques de l’intervenant social qui sont alors convoquées. Cela ne signifie pas qu’elles ne servent plus à rien mais qu’elles ne sont plus placées au premier plan. Car ces compétences ont souvent fait écran à la construction d’une alliance parce qu’elles entretiennent un rapport entre sachant et non-sachant. Les nouvelles compétences mobilisées – ou plutôt les compétences complémentaires qui se mettent en jeu – relèvent de l’art de faire plutôt que de la connaissance, de la ruse – capacité d’adaptation aux situations – plutôt que la démarche projet, de la coopération – cette place que je laisse en moi pour l’autre – plutôt que la contractualisation.

Les pratiques professionnelles se refondent ainsi sur cette capacité d’agir ensemble. Finalement, il apparaît que le développement du pouvoir d’agir ne relève pas d’une démarche autonome de la personne concernée mais d’une démarche conjointe, par alliance, qui promeut en même temps le pouvoir d’agir des usagers et des professionnels. Associer aussi étroitement la capacité d’agir de toutes les parties prenantes, quel que soit leur statut modifie considérablement la manière d’envisager les positionnements professionnels.

Reprenons notre exemple. Dans cet atelier d’ESAT, la distinction entre moniteurs d’atelier et travailleurs handicapés s’estompe au profit d’une coopération qui associe chacun en fonction de ses compétences (différence dans la maîtrise des gestes entre moniteurs et travailleurs qui induit notamment un autre rapport aux temporalités de l’action), de son point de vue (celui des travailleurs handicapés est irremplaçable). C’est le niveau d’alliance atteint entre tous qui génère la coopération qui est la condition du niveau de performance de la production.

  1. Être solidaires ?

L’alliance n’est pas qu’une affaire duale. Même si elle peut naître entre deux personnes, elle porte en germe une ambition plus large qui concerne la dimension collective du travail social.

En effet, le concept d’alliance est étroitement lié à la solidarité qui est toujours une affaire collective.

  • Viser un projet de société

L’alliance, telle que je l’envisage ici, modifie les légitimités professionnelles et, en conséquence, la façon dont nous envisageons de faire société.

La légitimité des intervenants sociaux se joue habituellement par le mandat qu’ils reçoivent des pouvoirs publics pour mettre en œuvre les politiques sociales. En portant la focale sur la nouvelle alliance proposée ici, la légitimité des travailleurs sociaux ne provient plus seulement d’en haut mais d’abord des personnes concernées, par ce qui se joue dans la relation. L’alliance se nouant sur le terrain, au plus près des acteurs, au cœur de la réalité et des difficultés, elle génère une nouvelle légitimité ascendante qui s’oppose aux logiques descendantes. C’est l’alliance entre professionnels et usagers qui fait remonter aux décideurs politiques ce que sont les besoins et les meilleures manières d’y répondre. Cette nouvelle dynamique corrige les limites des politiques sociales décidées par le dessus et qui transforment les bénéficiaires en de simples récipiendaires passifs et les travailleurs sociaux en de simples agents de leur mise en œuvre. L’alliance convoque les citoyens qu’ils soient professionnels ou personnes concernées.

L’alliance dévoile la capacité à agir de tous les acteurs de terrain, de ceux qui sont le plus directement concernés par les situations, soit parce qu’ils les subissent, soit parce qu’ils les traitent. Elle ne se réduit donc pas à un échange entre individus, elle ouvre la dynamique aux aspects collectifs des problèmes à prendre en compte. En ce sens, elle dépasse largement le problème à traiter pour en faire une question politique. Par l’alliance qui réunit intervenants et usagers dans une volonté d’agir, elle tend à modifier les rapports de forces qui structurent la société. La dynamique ascendante pourra transformer la manière de penser les politiques de solidarité. Créer les conditions d’une nouvelle alliance dans le travail social participe de l’élaboration d’un nouveau projet de société, plus égalitaire, donnant la parole à chacun, plus inclusif.

Prenons un exemple hors champ du travail social. Dans ce quartier constitué d’une part de logements sociaux en immeubles et d’autres part de maisons individuelles, la municipalité veut modifier le plan de circulation. Les habitant des HLM craignent pour la sécurité de leurs enfants dans l’espace public. Les propriétaires des maisons craignent pour la dévalorisation de leurs biens. Tous veulent empêcher ce projet. C’est ce qui fait un « en commun » malgré des positions sociales et des intérêts divergents. L’alliance qui s’est spontanément créée entre les locataires en logement social et les propriétaires a permis, par ma qualité des liens qui se sont créé entre les deux groupes d’habitants,  de conduire la résistance au projet municipal. Ce qui est intéressant c’est que cette expérience a débouché sur la création d’une association qui, maintenant, participe à l’animation du quartier. Le clivage ancien entre les deux types d’habitat a été dépassé grâce à l’alliance.

C’est la même perspective qui m’apparaît pour le travail social. La distinction n’est pas liée au statut des habitants mais aux statuts des professionnels et des usagers. L’alliance n’est-elle pas une opportunité pour la dépasser ? Finalement, l’alliance peut aller au-delà de son objet initial pour créer des solidarités.

  • Vivre la solidarité pour refonder le travail social

Car c’est bien la solidarité qui est au cœur de la stratégie d’alliance plaidée dans cet exposé. L’alliance est la condition préalable à la nécessaire solidarité entre les travailleurs sociaux et les personnes vulnérables qu’ils accompagnent. Cette solidarité est à la base du travail social : « le travail social contribue à promouvoir, par des approches individuelles et collectives, le changement social, le développement social et la cohésion de la société. Il participe au développement des capacités des personnes à agir pour elles-mêmes et dans leur environnement.[8] » La solidarité est la clé de voute de ce projet politique du vivre ensemble qui repose sur un débat permanent concernant la place et le rôle de chacun dans la vie de la cité, que les Grecs ont nommé démocratie.

C’est pourquoi l’alliance, qui trouve sa raison d’être dans le lien social et dans les rapports de don et contre-don inhérents à toute participation à la société, est un acte de solidarité. Et c’est cette solidarité qui promeut le pouvoir d’agir des personnes, qui crée les conditions de leur autodétermination.

Conclusion

Au terme de ce plaidoyer, il apparaît donc que le pouvoir d’agir et l’autodétermination ne sont pas liés aux seules ressources à cultiver chez les personnes concernées. Ces deux leviers essentiels du travail social reposent sur les conditions qui les favorisent. La construction d’une nouvelle alliance entre professionnels et usagers m’apparaît comme un fondement possible de la dynamique à créer. Ce fondement n’est pas seulement un stratagème comme le fut le contrat dans la relation d’aide (Cf. le RMI devenu RSA). Reliée à la solidarité qui lui donne son épaisseur et son sens, l’alliance est un projet politique qui vise à reconfigurer en profondeur les positionnements et les pratiques professionnelles.

[1] HAS, Recommandation de Bonne Pratique Professionnelle : « L’accompagnement de la personne présentant un trouble du développement intellectuel (volet 1) Autodétermination, participation et citoyenneté », 5 juillet 2022.

[2] https://pouvoirdagirdesjeunes.centres-sociaux.fr/yann-le-bosse-fondateur-de-lapproche-pouvoir-dagir/#:~:text=%C2%AB%20Le%20Pouvoir%20d’Agir%20se,laquelle%20elles%20s’identifient.%20%C2%BB

[3] Je préfère le terme « position » à celui de « posture » qui semble plus statique. Une position est toujours susceptible de changer pour s’ajuster au contexte alors qu’une posture fait penser à ces châteaux forts juchés en haut de leur promontoire.

[4] Nouvelle alliance, pour certains, peut faire penser au message biblique : Dieu y proposait une nouvelle alliance à son peuple. Sans entrer dans sa dimension religieuse, nous retiendrons de cette idée qu’une nouvelle alliance représente une rupture avec les schémas relationnels hérités du passé.

[5] Maison Départementale des Personnes Handicapées.

[6] Établissements et Services d’Aide par le Travail.

[7] Hannah Arendt, « Le concept d’histoire », in La Crise de la culture, Gallimard, trad. P. Lévy, Folio, 2007, p.82.

[8] Art. D. 142-1-1. Du Code de l’Action Sociale et des Familles.

S’abonner
Notification pour

0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Articles sur le même sujet

Légitimité des associations, rôle des gouvernances

Légitimité des associations, rôle des gouvernances

Introduction L’engagement des élus associatifs apparaît comme une condition essentielle à la survie des associations de solidarité. En effet, menacées de n’être plus que de simples instruments de la mise en œuvre des politiques sociales, c’est la raison d’être des...

Légitimité des associations, rôle des gouvernances

Quels rapports d’usage dans une société numérique ?

Introduction : L’histoire de l’humanisation de l’être humain est indissociable des techniques. Celui-ci a toujours eu besoin de prothèses techniques pour progresser dans la maîtrise de son environnement. L’Intelligence Artificielle peut s’interpréter comme la dernière...

Présentation de l’auteur

Roland JanvierRoland JANVIER, chercheur en sciences sociales, titulaire d’un doctorat en sciences de l’information et de la communication.
Repolitiser l'action sociale

Shares